Modèle 3D des surfaces inondables
 
 
  
 
 
  
 
 
  
 
 
 
 
 
  Afin
  de
  résoudre,
  au
  moins
  en
  partie,
  les
  contradictions
  du
  modèle
  précédent,
  nous
  avons
  réalisé
  un
  modèle
  continu
  sous
  forme 
  matricielle
  en
  transformant
  la
  couverture
  Veg7
  en
  une
  matrice
  dans
  laquelle
  chaque
  maille
  carrée
  de
  100x100
  m
  porte
  la
  valeur
  de
  la 
  profondeur
  de
  la
  formation
  végétale
  qui
  lui
  correspond.
  Il
  est
  ensuite
  possible
  de
  calculer
  des
  courbes
  «
  d’égale
  profondeur
  de 
  submersion
  »
  
  pour
  n’importe
  quelle
  valeur
  sur
  l’ensemble
  du
  Delta
  et
  d’en
  déduire
  les
  surfaces
  potentiellement
  inondées
  pour 
  chaque
  profondeur.
  Ainsi
  la
  courbe
  «
  0
  »
  correspond
  à
  un
  Delta
  intérieur
  rempli
  par
  la
  crue
  de
  référence
  de
  6,60
  m.
  La
  validité
  de
  la 
  démarche
  pourra
  alors
  être
  comparée
  avec
  l’emprise
  spatiale
  de
  l’eau
  et
  de
  la
  végétation
  à
  partir
  d’images
  Landsat.
  Ce
  modèle 
  n’entend
  pas
  représenter
  la
  propagation
  de
  l’onde
  de
  crue
  dans
  le
  Delta
  intérieur,
  mais
  permet
  d'approcher,
  année
  après
  année, 
  l’emprise spatiale potentielle de la lame d’eau pour des crues relevées à l’échelle de Mopti. 
  Quatre
  images
  Landsat
  permettent
  de
  couvrir
  tout
  le
  Delta
  :197_050
  pour
  la
  plus
  grande
  partie
  du
  Delta,
  197_051
  pour
  le
  sud 
  (Pondori), 197_049 pour le nord, le Débo et 198_050 pour le sud-ouest (de Ké Macina à Diafarabé).
  Nous
  introduisons
  cependant
  deux
  remarques
  importantes:
  le
  délai
  de
  l'onde
  de
  crue
  moyen
  pour
  une
  crue
  comprise
  entre
  6
  m
  et 
  6,60
  m
  s'établit
  entre
  15
  et
  25
  jours
  de
  Ké
  Macina
  à
  Mopti
  puis
  entre
  30
  et
  45
  jours
  de
  Mopti
  à
  Akka,
  à
  la
  sortie
  du
  lac
  Débo.
  Entre 
  Douna
  (en
  amont
  du
  Delta)
  et
  Sofara,
  le
  délai
  moyen
  de
  propagation
  de
  la
  crue
  est
  de
  19
  jours,
  puis
  de
  10
  jours
  entre
  Sofara
  et
  Mopti 
  (pour
  une
  crue
  de
  6.30
  m
  à
  Mopti).
  Or
  nous
  recherchons
  l’extension
  maximum
  de
  l’inondation
  :
  elle
  pourrait
  être
  acquise
  à
  la
  mi-
  octobre dans le sud et ne se réaliser que fin novembre, voire en décembre, dans le nord du Delta. 
  D'autre
  part,
  et
  bien
  que
  l’on
  dispose
  d’images
  Landsat
  depuis
  1984
  (la
  crue
  la
  plus
  faible
  du
  siècle),
  la
  collection
  de
  ces
  images 
  est
  incomplète.
  Il
  est
  en
  effet
  rare
  de
  pouvoir
  disposer,
  pour
  une
  crue
  donnée,
  d’images
  exploitables
  de
  septembre
  à
  décembre,
  durée 
  de
  la
  propagation
  de
  la
  crue
  dans
  le
  Delta.
  La
  crue
  à
  Mopti
  puis
  à
  Akka
  résulte
  de
  la
  combinaison
  des
  crues
  (hauteur
  et
  date)
  à
  Ké 
  Macina
  sur
  le
  Niger
  et
  de
  Beneny
  Kegni
  (ou
  Sofara)
  sur
  le
  Bani.
  Or
  comme
  nous
  allons
  le
  constater,
  chaque
  crue
  est
  unique
  et
  une 
  hauteur
  de
  crue
  à
  Mopti
  peut
  être
  atteinte
  de
  différentes
  manières,
  avec
  tantôt
  une
  crue
  plus
  forte
  à
  Ké
  Macina
  et
  plus
  faible
  sur
  le 
  Bani,
  ou
  le
  contraire,
  ou
  bien
  avec
  un
  décalage
  exceptionnel
  des
  dates
  des
  deux
  crues
  donnant
  ainsi
  un
  résultat
  particulier.
  La
  crue
  de 
  5.10 m de 1990 en est un bon exemple comme nous le verrons en analysant cette crue.
  Enfin,
  les
  images
  Landsat
  utilisables
  sont
  souvent
  séparées
  d'un
  délai
  d'un
  mois.
  Elles
  permettent
  de
  discriminer
  l'eau
  mais 
  surtout
  la
  végétation.
  Pour
  les
  analyses
  nous
  utilisons
  des
  sites
  d’entrainement
  choisis
  dans
  les
  différents
  milieux
  (eau
  claire,
  eau 
  turbide,
  végétation
  avec
  une
  forte
  réflectance,
  végétation
  des
  marges
  sahélienne,
  sol
  nu)
  identifiés
  sur
  une
  composition
  colorée
  de 
  type
  753
  pour
  Landsat
  8
  (IFR
  SW2,
  proche
  IFR,
  vert)
  ou
  743
  (IFR,
  Rouge,
  vert)
  pour
  ETM.
  La
  classification
  se
  fait
  par
  maximum
  de 
  vraisemblance.
  Les
  résultats
  de
  la
  classification
  sont
  ensuite
  reportés
  dans
  les
  limites
  des
  formations
  végétales
  sur
  VEG7.
  Chaque 
  parcelle
  est
  ensuite
  contrôlée
  visuellement
  à
  partir
  d'une
  composition
  colorée
  classique
  (543).
  À
  
  chaque
  fois
  que
  cela
  est
  possible, 
  nous
  utilisons
  des
  dates
  différentes
  (de
  septembre
  à
  décembre)
  pour
  l'ouest,
  le
  sud,
  le
  centre
  et
  le
  nord
  du
  Delta,
  soit
  séparément
  soit 
  de
  manière
  complémentaire
  en
  revenant
  sur
  l'analyse
  d'un
  même
  espace
  à
  plusieurs
  dates
  différentes.
  D'autre
  part,
  le
  fort 
  développement
  des
  ligneux
  sur
  les
  Togge,
  
  buttes
  exondées,
  notamment
  dans
  le
  sud
  du
  Delta,
  nous
  conduit
  à
  éliminer
  ces
  espaces
  des 
  classifications lors du report sur VEG7 en les classant arbitrairement comme non inondables.
  L’article
  soumis
  à
  publication
  en
  Février
  2020
  
  "
  The
  drought
  resilience
  of
  floodplain
  vegetation
  of
  the
  Inland
  Niger
  Delta
  of 
  Mali
  "
  
  (Hiernaux
  Pierre,
  Turner
  Matthew
  D.,
  Eggen
  Michael,
  Marie
  Jérôme,
  Haywood
  
  Mark)
  fait
  suite
  à
  la
  tournée
  de
  terrain 
  pendant
  la
  crue
  2014
  de
  Pierre
  Hiernaux
  et
  de
  Matthew
  Turner
  qui
  ont
  revisité
  les
  sites
  observés
  entre
  1979
  et
  1986.
  L’analyse
  
  des 
  changements
  de
  végétation
  inclut
  une
  classification
  des
  données
  numériques
  des
  images
  Landsat
  disponibles
  basées
  sur
  les
  valeurs 
  de
  l’indice
  NDVI
  et
  les
  réflectances
  dans
  le
  Moyen
  Infra-Rouge.
  Réalisée
  à
  l'Université
  du
  Wisconsin,
  elle
  montre
  que
  la
  végétation 
  du
  Delta
  est
  très
  résiliente.
  Elle
  peut
  rester
  à
  un
  très
  faible
  niveau
  de
  production
  lors
  d'années
  très
  sèches
  et
  reprendre
  son
  plein 
  développement
  lors
  du
  retour
  de
  bonnes
  crues
  sans
  grand
  changement
  dans
  la
  composition
  et
  l'étagement
  des
  formations 
  végétales.
  La
  modélisation
  nous
  permet
  de
  représenter
  les
  surfaces
  potentiellement
  inondables
  pour
  une
  hauteur
  d'eau
  donnée
  à
  l’échelle
  de 
  Mopti
  et
  de
  les
  comparer
  avec
  les
  surfaces
  en
  eau
  et/ou
  fortement
  végétalisées
  sur
  les
  images
  Landsat
  pour
  une
  année
  donnée.
  Nous 
  pouvons
  en
  déduire
  la
  surface
  commune
  au
  modèle
  et
  aux
  images
  Landsat
  et
  proposer
  un
  ratio
  de
  confiance
  du
  modèle
  .
  On
  peut 
  également
  représenter
  finement
  les
  différences
  (en
  plus
  ou
  en
  moins)
  entre
  le
  modèle
  et
  les
  images.
  Cependant
  ces
  valeurs
  sont
  à 
  prendre
  avec
  précaution
  car
  la
  transposition
  de
  l'image
  raster
  dans
  les
  limites
  de
  la
  couverture
  vectorielle
  de
  la
  végétation
  (Veg7) 
  pose
  problème:
  cette
  couverture
  contient
  des
  erreurs
  de
  localisation
  qui
  peuvent
  atteindre
  500
  m
  sur
  le
  terrain.
  Ces
  erreurs,
  si
  elles 
  n'ont
  pas
  d'incidences
  sur
  les
  grandes
  surfaces
  de
  plusieurs
  milliers
  d'hectares,
  en
  ont
  sur
  les
  petites
  surfaces
  et/ou
  sur
  les
  surfaces 
  ayant
  une
  forme
  filamenteuse.
  Ceci
  entraîne
  une
  obligation,
  après
  report
  des
  informations
  "Landsat"
  dans
  Veg7,
  de
  vérifier 
  visuellement
  près
  de
  14
  000
  unités
  de
  végétation
  avec
  une
  appréciation
  lorsque
  qu'une
  partie
  de
  l’unité
  apparaît
  inondée
  et/ou 
  fortement végétalisée et qu'une autre partie ne l'est pas. 
  L'analyse
  du
  modèle
  pour
  des
  hauteurs
  d'eau
  de
  6.60
  m,
  6.21
  m,
  5.97
  m,
  5.10
  m
  et
  4.40
  m
  nous
  permettra
  de
  préciser
  la
  validité 
  de
  la
  démarche
  "par
  niveaux"
  que
  nous
  avons
  adoptée:
  nous
  constaterons
  en
  effet
  que,
  sans
  remettre
  en
  cause
  fondamentalement 
  cette
  démarche,
  il
  convient
  de
  la
  nuancer
  et
  de
  la
  compléter
  par
  une
  analyse
  des
  grands
  bassins
  internes
  du
  Delta.
  On
  constatera
  par 
  exemple
  qu’une
  crue
  de
  6
  m
  à
  Mopti
  correspond
  à
  une
  crue
  un
  peu
  plus
  faible
  dans
  le
  sud
  du
  Delta
  et
  un
  peu
  plus
  forte
  dans
  le
  nord 
  et
  cette
  constatation
  semble
  se
  renforcer
  pour
  les
  crues
  les
  plus
  faibles.
  Enfin,
  aux
  logiques
  par
  niveaux
  et
  par
  bassins
  se
  surimposent 
  des
  logiques
  locales.
  
  Une
  formation
  profonde
  (VB)
  isolée
  entre
  des
  formations
  peu
  alimentées
  peut
  être
  moins
  inondée
  qu’estimé
  en 
  raison d'un effet de seuil observé sur l'image satellite et non prédite par le modèle.
  Cependant,
  malgré
  toutes
  ces
  réserves,
  la
  relation
  spatiale
  entre
  hauteurs
  de
  crues
  à
  Mopti
  et
  surfaces
  inondées
  pour 
  chaque
  année
  permet
  de
  tirer
  des
  observations
  sur
  les
  productions
  végétales
  spontanées
  et
  sur
  la
  riziculture
  en
  submersion 
  non contrôlée.
 
 
  La réalisation pratique du modèle
  Dans
  la
  couverture
  Veg7,
  L’item
  «
  PROFOND
  »
  porte
  les
  profondeurs
  de
  chaque
  formation
  végétale.
  Dans
  ce
  modèle,
  les 
  niveaux
  sont
  codés
  sur
  deux
  chiffres:
  66
  pour
  le
  niveau
  6
  (B)
  et
  65
  pour
  B/VOR
  par
  exemple.
  Le
  principe
  retenu
  pour
  le
  calcul
  est
  le 
  suivant:
  on
  attribue
  à
  chaque
  formation
  sa
  profondeur
  maximum:
  par
  exemple
  B
  =
  -2.80
  m.
  et
  VOR
  =
  -1.50
  m.
  
  Pour
  les
  mosaïques 
  on
  effectue
  la
  moyenne
  arithmétique
  des
  composants.
  B/VOR
  se
  voit
  donc
  attribuer
  une
  profondeur
  de
  
  -
  2.15
  m.
  L’environnement 
  extérieur
  a
  reçu
  la
  cote
  arbitraire
  de
  +1
  m
  et
  les
  buttes
  exondées
  ont
  reçu
  la
  cote
  +
  1
  m.
  Cependant
  pour
  les
  mosaïques
  associant
  une 
  formation
  inondée
  avec
  une
  formation
  exondée,
  cette
  dernière
  se
  voit
  attribuer
  la
  cote
  «0». 
  Ainsi 
  AG/TA
  =
  -0.30
  (AG=
  -0.60
  et
  TA
  = 
  0 au lieu de +1 m lorsque les formations exondées sont seules).
  Nous
  avons
  également
  intégré
  les
  bras
  d’eau
  principaux
  (Niger,
  Bani,
  Diaka
  et
  les
  grands
  lacs,
  Débo….)
  qui
  initialement 
  constituaient
  une
  formation
  unique
  appelée
  RIVER:
  après
  analyse
  des
  profondeurs
  d’eau
  des
  principaux
  bras
  du
  fleuve,
  RIVER
  a 
  donc
  été
  scindé
  en
  une
  série
  de
  biefs
  auxquels
  nous
  avons
  alloué
  les
  profondeurs
  reprenant
  les
  données
  du
  Modèle
  Mathématique
  du 
  fleuve
  Niger.
  Ces
  études
  réalisées
  par
  l'ORSTOM
  pour
  l'hydrologie
  et
  l'IGN
  pour
  les
  relevés
  topographiques
  au
  long
  des
  années
  1980 
  ont
  permis
  à
  la
  SOGREAH
  de
  développer
  le
  modèle
  "
  CARIMA
  "
  simulant
  les
  écoulements
  du
  fleuve
  de
  sa
  source
  à
  la
  frontière
  du 
  Niger et du Bénin avec le Nigéria.
  À
  
  partir
  de
  la
  matrice
  lissée
  VEG7K3,
  les
  courbes
  d’égale
  profondeur
  de
  submersion
  sont
  ensuite
  calculées
  dans 
  ArcInfo. 
  Après 
  nettoyage
  des
  «
  arcs
  pendants
  »,
  chaque
  courbe
  est
  transférée
  sous
  ArcGis
  et
  lissée
  via
  l’algorithme
  Peak
  à
  300
  m.
  La
  courbe
  ainsi 
  obtenue
  est
  transformée
  en
  surface
  appelée
  NIV_XXX.
  
  NIV_660
  par
  exemple
  représente
  la
  surface
  potentiellement
  inondable
  pour 
  une
  crue
  de
  6,60
  m
  à
  Mopti.
  Après
  nettoyage
  des
  erreurs
  topologiques
  et
  suppression
  des
  surfaces
  inférieures
  à
  1
  ha,
  la
  courbe
  de 
  niveau
  correspondante
  est
  déduite
  des
  surfaces
  en
  eau
  définies
  par
  le
  fichier
  vectoriel.
  La
  courbe
  correspondante
  à
  NIV_660
  porte
  le 
  nom de L_660.
  Le problème du Filtre de Gauss
  Lorsque
  deux
  surfaces
  contiguës
  ont
  des
  profondeurs
  de
  submersion
  très
  différentes,
  le
  lissage
  de
  la
  matrice
  par
  le
  filtre
  de 
  Gauss 500x500 entraine un décalage des limites qui modifie marginalement les surfaces calculées comme inondées par le modèle.
  Figure 3 : modèle avant correction   
                                                           
   Figure 4: modèle après correction 
 
 
 
 
    
  VEG7.rar
       
 
 
  Télécharger
 
 
 
 
 
  Enfin,
  la
  mosaïque
  MB
  a
  été
  modifiée.
  En
  effet
  MB
  est
  la
  formation
  définie
  comme
  étant
  «
  la
  mosaïque
  de
  berges
  »
  qui 
  fonctionne
  pour
  des
  profondeurs
  d’eau
  allant
  de
  +1
  m
  à
  -2.80
  m.
  Elle
  est
  donc
  une
  formation
  complexe.
  En
  réalité
  MB
  recouvre 
  plusieurs
  types
  de
  situations
  :
  Elle
  peut
  représenter
  une
  berge
  et
  suit
  donc
  un
  gradient
  qui
  va
  de
  la
  cote
  +1
  m
  à
  la
  cote
  -2.80
  m.
  Elle 
  peut
  également
  être
  un
  chenal
  (de
  -2.80
  m
  encadré
  par
  deux
  berges).
  Elle
  peut
  également,
  et
  c'est
  le
  cas
  le
  plus
  fréquent,
  représenter 
  une
  berge
  complexe
  entaillée
  par
  des
  virgations
  profondes
  qui
  forment
  une
  série
  de
  petits
  chenaux
  parallèles
  entaillant
  la
  berge 
  principale.
  Nous
  avons
  donc
  
  choisi,
  sur
  la
  base
  d'une
  analyse
  des
  orthophotoplans
  du
  Modèle
  Mathématique
  du
  Fleuve
  Niger
  (IGN), 
  de
  subdiviser
  les
  188
  polygones
  siglés
  MB
  en
  deux
  catégories
  :
  MB1,
  auquel
  est
  assigné
  une
  profondeur
  de
  -
  2,80
  m
  et
  MB2, 
  représentant
  une
  mosaïque
  de
  levées
  et
  de
  chenaux
  dont
  les
  profondeurs
  s’étagent
  de
  +1
  à
  -2.80
  m,
  
  à
  laquelle
  est
  
  attribuée
  
  la
  cote
  
  -
  1.40 m. (voir Tableau n°1 : relations entre les profondeurs d'eau et les formations végétales).
  (Télécharger tableau n°1 : relations entre les profondeurs d'eau et les formations végétales)
  La
  nouvelle
  couverture
  ainsi
  modifiée
  s’appelle
  Veg7
  .
  Elle
  a
  été
  transformée
  en
  matrice
  des
  profondeurs
  de
  submersion
  appelée 
  VEG7
  
  sur
  une
  maille
  carrée
  de
  100x100
  m,
  chaque
  maille
  étant
  porteuse
  d’une
  profondeur
  correspond
  à
  sa
  formation
  végétale
  mère. 
  Nous avons également supprimé les  plaines du Farimaké, ne conservant ainsi que la cuvette principale du Delta Intérieur.
  
  Afin
  de
  supprimer
  les
  effets
  de
  seuils
  dans
  la
  matrice
  lorsque
  l’on
  passe
  d’une
  formation
  à
  une
  autre
  ayant
  une
  profondeur 
  différente,
  on
  a
  appliqué
  à
  la
  matrice
  un
  lissage
  des
  profondeurs
  d’eau
  avec
  un
  filtre
  de
  Gauss
  de
  500
  m
  x
  
  500
  m.,
  ce
  qui
  permet 
  d’approximer le profil des cuvettes comme le montre la coupe suivante réalisée sur 3500 m.
         Figure 2 : Coupe en travers de la matrice VEG7K3
 
 
 
  Dans
  l'exemple
  ci-dessus
  tiré
  de
  l
  '
  analyse
  de
  la
  crue
  de
  5,97
  m
  à
  Mopti,
  on
  voit
  clairement
  que
  les
  formations
  P
  et
  VH
  sont 
  partiellement
  dans
  le
  modèle
  calculé
  alors
  que
  leur
  profondeur
  n
  '
  est
  que
  de
  -0.30
  m
  tandis
  que
  VOR,
  avec
  une
  profondeur
  de
  -1.50
  m,
   
  subit une discontinuité qui n
  '
  est pas justifiée par une variation de la profondeur. (Figure 3)
  Ces
  différences,
  en
  plus
  (P-VH)
  et
  en
  moins
  (VOR),
  n
  '
  ont
  
  qu
  '
  une
  
  faible
  influence
  sur
  le
  calcul
  des
  surfaces
  inondées
  (de
  l
  '
  ordre 
  de
  2
  %)
  mais
  elles
  introduisent
  dans
  le
  modèle
  des
  fragments
  de
  formations
  végétales
  qui
  n
  '
  appartiennent
  pas
  au
  modèle
  (P,
  VH, 
  VSP/VH….) ou, au contraire, amputent le modèle de fragments de surfaces qui lui appartiennent (VOR, VB/VH…..)
  Lors
  des
  comparaisons
  avec
  les
  surfaces
  inondées
  sur
  Landsat
  pour
  l
  '
  année
  correspondante
  à
  la
  crue,
  nous
  risquons
  de
  faire 
  apparaître
  dans
  les
  fichiers
  shapes
  représentant
  les
  surfaces
  inondées
  commune
  au
  modèle
  et
  aux
  images
  et
  dans
  ceux
  représentant
  les 
  différences
  (en
  plus
  et
  en
  moins)
  entre
  le
  modèle
  et
  les
  images,
  des
  listes
  de
  formations
  végétales
  qui,
  si
  elles
  ne
  représentent
  que
  de 
  faibles surfaces, faussent cependant les analyses. 
  Nous
  avons
  donc
  décidé,
  par
  opérateur
  spatial,
  de
  supprimer
  ces
  «
  erreurs
  »
  liées
  au
  lissage
  de
  la
  matrice
  comme
  le
  montre
  ce 
  même exemple après correction (Figure 4).
  Pour
  chaque
  exemple
  de
  hauteur
  de
  crue
  nous
  indiquerons
  la
  surface
  brute
  du
  modèle
  calculé
  et
  la
  surface
  corrigée
  qui
  sera 
  retenue pour les comparaisons.
  Dans
  les
  exemples
  qui
  suivent
  (Pages
  16
  à
  20)
  nous
  avons
  «normalisé»
  les
  noms
  des
  fichiers
  shapes
  (en
  prenant
  pour
  exemple
  la 
  crue de 5.97 m et l
  '
  année 2006)
  NIV_597 
  : Modèle calculé brut pour la cote 5.97 m à Mopti.
  NIV_597_VEG7
   : Modèle calculé, replacé dans les limite de Veg7 et corrigé des effets du lissage de la matrice.
  VEG_2006
   : Résultats de l'analyse des images Landsat pour l
  '
  année 2006 replacé dans les limites de VEG7.
  COMMUN_597_2006
  :
  Surfaces
  inondées
  communes
  aux
  modèle
  calculé
  (NIV_597_VEG7)
  et
  aux
  images
  Landsat 
  (VEG_2006). Par « surfaces inondées » nous désignons les surfaces en eau et les surfaces végétalisées présentant une forte réflectance. 
  INON_MOINS_2006
  
  :
  Fichier
  shape
  qui
  représente
  les
  surfaces
  calculées
  comme
  inondées
  sur
  le
  modèle
  et
  ne
  ne
  le
  sont
  pas
  sur 
  Landsat.
  INON_PLUS_2006 : 
  Fichier shape qui représente les surfaces inondées sur Landsat et qui ne le sont pas sur le modèle calculé.
  SYNTHESE_597_2006
  :
  Représente
  les
  surfaces
  inondées
  communes
  au
  modèle
  et
  aux
  images,
  ainsi
  que
  les
  surfaces
  inondées 
  en plus et  en moins
   
  (SYNTHESE_597_2006 = COMMUN_597_2006 + INON_MOINS_2006 + INON_PLUS_2006).
  Nous mettrons en téléchargement, pour chaque exemple, deux fichiers shapes :
  NIV_XXX  et  SYNTHESE_XXX_YYYY
  Les
  items
  de
  Synthese_XXX_YYYY
  permettront
  d
  '
  extraire
  facilement
  les
  fichiers
  shapes
  COMMUN_XXX_YYYY, 
  INON_PLUS_YYYY, INON_MOINS_YYYY et VEG7_YYYY
 
 
 
 
 
 
 
  VEG7.rar contient Veg7.gdb (shape VEG7 et la matrice VEG7k3)
  ainsi que Le tableau des profondeurs d'eau en excel.
 
 
  les profondeurs sont multipliées par un facteur 1000